L’étude de faisabilité se poursuit – Retour sur les études menées

L’étude de faisabilité se poursuit – Retour sur les études menées

Les études environnementales et techniques nous ont permis de déterminer les enjeux du site. A partir de leur
analyse, nous pouvons définir les caractéristiques du futur parc (nombre d’éoliennes, localisation, dimensions) et
veiller à leur adéquation à votre territoire.

L’étude environnementale

Menée par le bureau d’études CERA Environnement, cette étude porte sur les oiseaux, les chauves-souris, la
faune terrestre et la flore. Pendant un cycle biologique complet (de fin 2016 à début 2018), des spécialistes ont
recensé les espèces présentes sur le site selon les saisons. Ils ont ensuite émis leurs recommandations pour
permettre une cohabitation optimale entre les espèces identifiées et les futures éoliennes. Très prochainement, le
bureau d’études ECTARE prendra le relais pour rédiger l’étude d’impacts.

L’étude paysagère

L’apparition d’un parc éolien marque une évolution indéniable du paysage. Il est donc essentiel de définir, en
amont, le système paysager sur lequel il intervient pour en conserver l’harmonie.
Réalisée par le cabinet AEPE Gingko (paysagistes DPLG), l’étude paysagère consiste notamment à :
– Identifier les entités paysagères présentes sur le site et déterminer leurs sensibilités visuelles,
– Recenser le bâti, le patrimoine culturel, les voies de communication, les infrastructures…,
– Inventorier les projets et parcs éoliens aux alentours,
– Déterminer les points de vue emblématiques pour la réalisation de photomontages.
La paysagiste a ensuite proposé des implantations intégrant au mieux les éoliennes dans l’environnement : ici, par
l’implantation de deux lignes parallèles qui suivent les lignes de force du paysage tout en évitant les secteurs à
enjeux : sortie nord de Ceaux en Loudun, covisibilité depuis la RD61 avec le bourg de Messemé, prise en compte
du château de la Grande Jaille à Sammarçoles …

L’étude acoustique

Cette étude réalisée par le bureau d’études ORFEA en septembre 2017, a consisté à mesurer le bruit ambiant
depuis les habitations les plus proches. La contribution sonore des éoliennes a ensuite été simulée pour s’assurer
du respect de la réglementation en vigueur. Celle-ci impose au parc éolien de s’adapter à l’ambiance sonore
initiale de son lieu d’implantation. Ainsi, en présence d’éoliennes, le bruit ne doit pas être supérieur de 5 décibels
le jour par rapport au niveau sonore ambiant et de 3 décibels la nuit.
L’étude du potentiel éolien
Un SODAR (instrument de mesures du vent par ondes acoustiques) a été installé sur le site depuis avril 2017 afin
de caractériser le gisement (vitesse, direction, turbulence, fréquence, etc). Les données récoltées, corrélées à
celles de Météo-France, nous ont guidés pour choisir la localisation des éoliennes et la technologie la mieux
adaptée au vent présent sur le site.